l‘incontinence urinaire correspond à la perte involontaire ou accidentelle d’urine. Cette pathologie concerne près de 3 millions de femmes en France.
Il existe 2 types d’incontinence :
L’homme n’est pas épargné par l’incontinence mais il est moins touché que la femme, c’est souvent un contexte particulier (chirurgie pour cancer de prostate ou adénome, pathologie neurologique telle que la maladie de Parkinson).
Le diagnostic et la prise en charge peuvent être réalisés par l’urologue.
Il faut dans un premier temps réaliser de la kinésithérapie périnéale quel que soit le type d’incontinence.
En cas d’échec il faudra alors adapter la thérapeutique (pour la femme) :
- Pour l’incontinence à l’effort : il faudra proposer la mise en place d’une bandelette sous urétrale par voie vaginale (TOT ou TVT). C’est une technique chirurgicale mini invasive ne nécessitant une hospitalisation que de 24 heures. Dans les cas plus sévères d’insuffisance sphinctérienne, la pose d’un sphincter artificiel est à envisager.
- Pour l’incontinence par impériosité :
Pour l’homme, en cas d’incontinence à l’effort il faut également réaliser de la kinésithérapie périnéale dans un premier temps. Il est maintenant possible de poser des bandelettes sous urétrales par voie périnéale pour les incontinences modérées avec des résultats prometteurs. En dernier recours le sphincter artificiel est une excellente alternative.
La prise en charge de l’incontinence par impériosité diffère peu de celle de la femme, il faut toutefois vérifier qu’il n’y a pas d’obstruction sous vésicale avant la prescription d’anticholinergique.
C’est la descente anormale d’un ou plusieurs organes du bassin (vessie, utérus ou rectum) dans le vagin. On parle de cystocèle pour une descente de vessie et de rectocèle pour la descente du rectum.
C’est une pathologie fréquente, elle Le touche près de 10% des femmes après 45 ans. Elle se manifeste par une sensation de boule intra vaginale, parfois elle est extériorisée. La patiente peut se plaindre de signes urinaires en cas de cystocèle (difficulté à uriner, impériosité, jet urinaire faible…). La rectocèle peut se manifester quant à elle par de la constipation ou au contraire par de l’incontinence anale. Parfois la patiente présente des douleurs et une gêne durant les rapports.
La prise en charge est essentiellement chirurgicale. La rééducation peut être utilisée pour prévenir l’apparition du prolapsus ou renforcer le périnée.
La mise place d’une plaque ou d’un filet fixé à l’os du sacrum par voie laparoscopique ou robotique est la technique de choix pour corriger le prolapsus, c’est la promonto fixation. C’est une technique mini invasive maitrisée par les Urologues. Elle est classiquement recommandée pour les femmes jeunes et celles désireuses de conserver une activité sexuelle, mais on peut étendre l’indication à toutes les femmes quel que soit leur âge.
On peut également proposer une chirurgie par voie vaginale mais les résultats à long terme sont moins bons. Elle est plutôt à réserver aux femmes âgées et à celles qui présentent des contre-indications à la chirurgie robotique ou laparoscopique.
Ces techniques chirurgicales mini invasives sont maitrisées et pratiquées par le docteur Ferhi dans les différents établissements privés où il exerce :
Clinique de l’Alma,
166, rue de l’Université, 75007 Paris